L’éveil de l’inconscience
Le dessin : Le travail autour du corps n’est pas nouveau pour moi. Il s’inscrit dans une continuité, une recherche perpétuelle, une quête. Autrefois saisi dans le prisme de la photographie, dénué de toute interprétations et d’histoire, il prend désormais vie et advient par l’étude de l’autoportrait. Je souhaite ici raconter quelques fragments de mon histoire. Des instants vécus étranges qui ne révèlent rien du contexte qui leur donne forme. Le visage est présent, souvent caché pour ajouter au mystère de ces situations, pour moi très concrètes, que je souhaite réactiver sans les expliciter










Des références à la Grèce antique sont toujours présentes, ces vestiges font écho au voyage, à l’intouchable et surtout à l’effondrement. À l’abandon d’une idée, d’un souvenir, d’une ruine, abimée, saccagée, diabolisée.
Le cadre : L’objectif n’étant pas de proposer un dessin dans un cadre mais bien un objet à part entière. Ma formation initiale de designer me fais penser l’œuvre autrement. Concevoir en volume. M’extraire du plan. En effet, les cadres que nous avons créés pour l’occasion avec Anais Godefroy (designer) sont à envisager dans la continuité de l’œuvre. Sculptural et innovant, ces éléments, baptisés B106.2, connectent l’abstraction industrielle de l’espace et des objets du dessin à la matière du monde de l’observateur. Il y a continuité.
Pensé comme limite par une certaine tradition, le cadre s’assume ici comme sujet. Sa fonction technique initiale, qui est de protéger l’oeuvre, s’étend aux contenus, aux récits : protéger le souvenir. C’est à cette tension, à cette fragilité que nous nous sommes intéressés.
Prix sur demande*
